Les turpitudes d'un poète unipolaire

Nature

Nature

Puisque des hommes ont le vertige
Que la terre est en panique
Plus rien ne s’illumine
A part des êtres plein de bêtise
Détruisant tout sur leur passage
Et se prenant pour des sages

Emportant leurs poussières
Dans le creux de la vague
Laissant la mer telle une poubelle
Plutôt que de partir à sa découverte
Il préfère la conduire à sa perte
Il n’aura fallu que quelques années
Pour déflorer nos sommets enneigés
Maintenant que vous avez tout figé
Que la nature vous l’avez ravagée
Même dans le désert on y est allé
Plein de sable on a rapporté
Laissant derrière nous toute notre cruauté
Des peuples nomades nous avons torpillé
Qu’allons-nous faire maintenant
Que nous avons détruit nos champs
Polluer nos rivières largement
Tous ces animaux que nous avons massacrés
Des espèces en voie de disparition proclamée
Est-ce ça notre vérité détruire et amasser
Tuer, massacrer, toujours piller pour s’enrichir
Sans se demander ce que nous allons devenir
On ne pourra pas dire on ne savait pas
Quand la terre sonnera le glas
A ne pas vouloir la respecter
Elle finira par se venger
A bien y regarder elle a déjà commencer
Alors de nous elle va se passer
Nous paierons cher notre insouciance
Il faudra pas venir pleurer
Nous l’aurons bien mérité
A trop vouloir amasser on a fini par l’écœurer
Nous n’avions qu’à nous servir
Sans ne jamais l’asservir
Mais il faut voir ce qu’on lui a fait vivre
Pas surprenant qu’elle prenne le temps
Elle le fera à notre détriment
De se venger tranquillement
Il ne sera plus question d’argent
Mais de survie simplement

unipolaire maladie poème nature vertige

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Commentaires

  • Marie B
    • 1. Marie B Le 24/02/2022
    magnifique écrit. Censé
  • Florence
    • 2. Florence Le 16/05/2020
    C'est tellement vrai .. Joli week-end ensoleillé ..

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Turpitudes livre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bienvenue dans l’univers de Dragon noir,  un  peu  sombre  certes  mais  jamais austère ; vous y trouverez même de la couleur.
Je combats mes maux à travers les mots, où beaucoup se retrouvent. J’espère que vous vous plairez dans cet uni - vers
malgré tout doux et agréable. Mon écriture est parfois bancale ou maladroite, mais toujours sincère et spontanée. 
Les  démons  et  les  chimères  sont l’image de ma maladie.
Je suis unipolaire, je vis avec. Quand la maladie se fait trop insistante, pour la contrer, entre descente dans les ténèbres et phases stables,
j’ai choisi d’écrire en partie sur elle. L’autre partie de mes écrits concerne mon histoire, et des drames vécus par ma famille ou bien encore
une amie partie trop tôt. Donc tout est vrai !